INSTITUT SHABAZZ (ISA) : SEANCE DU MARDI 29 JUIN 2010


INSTITUT SHABAZZ (ISA) : SEANCE DU MARDI 29 JUIN 2010

THEMATIQUE : LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : 6000 ANS DEJA

RDV à 18h Gare RER A de Nanterre Université. Stationner devant le guichet prêt du Relais H. Des membres de l’Institut vous accompagneront au lieu des cours. Prévoir de quoi prendre des notes.


TAHERUKA SHABAZZ, DIRECTEUR DE L'ISA

SEANCE DU DIMANCHE 13 DECEMBRE 2009

Ouverture du 2e Cycle d'enseignement de l'Institut Shabazz d'Afrotherapie. Thème du DIMANCHE 13 DECEMBRE: "L''homme et la femme Noirs dans les livres sacrés".

Pour ce dimanche on étudiera la place des Noirs dans la Sainte Bible.

RDV a 14HEURES a Saint Denis/Stade de France RER B.Stationner devant la station des membres de l'Institut vous accompagneront à la salle. (Prévoir 10€ de participation aux frais de la salle)

Exégèse du tjésou 19 de Ptah-Hotep par Kwamé Ptahhotep Touré

Ptahhotep grand philosophe parmi les philosophes nous expose dans cette maxime le rôle néfaste de l'avidité sur l'Homme.

Platon, philosophe grec, avait présenté cette problématique en posant que l'Homme devait se libérer de ses passions pour laisser libre cours à la Raison. S'il est vrai que la passion peut être bénéfique, l'excès des Hommes, en revanche, les conduit à ne pas se montrer avide de connaissance ou d'amour. L'avidité est tournée, presque toujours, en direction des excès sombres et mauvais, chez tous les Hommes.

L'avidité dans le bon sens comme dans le mauvais est souvent définitive, car elle ne répond a aucune logique ni raison, donc comme toute passion, elle est incontrôlable et incontrôlée.

L'incurabilité de l'avidité matérielle réside dans le fait que l'avidité est un état mentale et psychologique insurmontable pour la personne qu'y en est atteinte; elle échappe a celui-ci. A contrario l'Homme de biens fera de manière raisonnable le décompte de sa richesse, sans devenir prisonnier de ses biens.

« desire » et « emprise » sont des termes utilisés pour marquer une facette de l'avidité, celle d'un désir qui prend de l'emprise sur la raison, le désir d'un être sur l'autre est souvent obséssionelle, le désir d'un homme sur une femme peut le conduire a toutes les folies et tous les excès, car l'avidité pour quelqu'un ou quelque chose a un contrôle total.

« fatale » et « incurable » font partis du même champ lexical pour marquer le caractère définitif et presque éternel du mal qui a pris possession des personnes avides, car l'amour immodéré de l'argent et du matériel est dangereux pour sa santé mentale, c'est une maladie gangrénante.

« maladie » et « thérapie » sont deux notions proches, celle d'une maladie qui nécessite un remède, un antidote, et une maladie mentale n'est atténuable que par une thérapie. Mais dans le cas de l'avidité, cette maladie, qui est la somme de l'ensemble des maux, est inguérissable.

L'avidité est un désir jamais satisfait, d 'où les excès qu'elle produit, car le désir se nourrit du désir lui même, et cette insatisfaction conduit à tout tenter pour arriver à une pseudo-statisfation. Tout tenter jusqu'à écarter ceux qui sont les plus chèrs, car comme dit précédement, la Raison est bannie chez l'avide.

Peu importe qui elle doit blesser pour y parvenir, ce désir incontrôlable est souvent néfaste à son entourage. Entourage considéré comme un obstacle a l'épanouissement de ce désir: un père avide d'argent va avoir une telle obsession d'arriver à ses fins, que même vendre son enfant ou délaisser sa femme lui est d'aucune indifférence, car son seul objectif est d'amasser des biens.

« mauvais » et « sépare » sont justement des mots utilisés par Ptahhotep pour signifier que ce qui traduit le mauvais va forcement se séparer du bon. On ne nait pas mauvais, donc devenir mauvais est forcément un passage d'un état à un autre, le passage du bien au mal, la séparation graduelle du bon et du mauvais, de la raison et de la déraison.

L'avidité est selon Ptahhotep, la synthèse de tous les maux, le péché par excellence, car il rassemble tout ce qui semble mauvais chez l'Homme.

L'avidité est un ensemble d'excès pour un objet, un but ou une personne, voilà pourquoi il est considérer comme un sac contenant tout ce qui est haïssable; il contient tous les désirs portés par un homme sur l'objet du désir.

Tout ce qui ne fait pas appel à la raison est dangeureux et aveuglant. Cela empêche la prise de perspective, de recul, c'est ce qui provoque l'avidité maladive pour l'argent ou les biens, un besoin déraisonnable qui ne peut se maîtriser, incurable et sans possibilité de guérison, l'illogisme ne se guérit pas avec la logique, il ne se guérit pas, il se subit...

KWAME PTAHHOTEP TOURE, INSTITUT SHABAZZ D'AFROTHERAPIE (ISA).

Exégèse du tjésou 5 de Ptahhotep, par Kwamé Ptahhotep Touré

Voici là, la première contribution d'une série d'exégèse sur les tjésous (maximes) d'Imhotep tjaty du Fara Djéser. Penseur, légat, politicien, architecte, médecin accompli, les 47 siècles qui nous séparent de lui n'ont rien altéré à l'actualité de son médou nétjer.

Introduction


Ptahhotep est le fruit de l'exact grandeur de la philosophie kémite, d'une sagesse sans pareil. Ses maximes sont parmi les plus abouties de cette discipline.

Indicateur de son époque, il est véritablement le produit de son environnement.

Dans cette maxime, Ptahhotep nous expose les exigences déontologiques d'un chef, qui part des règles définies et intemporelles, fait appliquer des lois aux citoyens Kémites, non sans transgression de leur part.

Il a toujours été difficile pour les dirigeants et garants des règles et des lois de les faire appliquer et accepter par le plus grand nombre, et très souvent, l'Histoire nous a montré que le peuple s'en détourne de manière systématique et frénétique. Les peuples passent, mais les règles restent.


Développement


Le rôle de celui qui dirige est d'une importance capitale, Ptahhotep nous montre que les directives du chef, sa rectitude et le rendement de ces décisions sont le fer de lance d'une bonne gouvernance et qu'ils ont une influence directe sur les personnes qui reçoivent ces directives.

Plusieurs termes nous donnent des indications sur le sens a apporté a ce texte:

«responsabilité » et « diriger » sont des notions utilisées par Ptahhotep pour exprimer le lien entre un dirigeant et ses responsabilités. Le chef n'est pas celui qui se dérobe. Les subordonnées attendent de lui qu'il prenne sur ses épaules les décisions, et bien sûr, qu'il en assume la pleine responsabilité dans la victoire comme dans la défaite.

« directives » et « subordonnées » renvoient l'initié à la subordination aux ordres qu'il reçoit. Comme je l'ai dit précédemment, le chef assume ses responsabilités et le subordonné doit appliquer les directives. Aucune forme de contestation ne doit être émise. Car, faire partie d'un ensemble, d'une corporation, implique d'être assujetti à ceux qui dirige.

A-t-on déjà vu un soldat discuter les ordres d'un général?

« efficient » et « irréprochable » expriment le fait que la personne qui exerce son autorité paraîtra toujours juste et bonne, grâce au rendement de ses décisions. Elles feront souvent grincer des dents, mais une fois appliquées et pérennisées, elles légitimeront son rôle de guide et de chef.

L'on reconnait la grandeur d'un roi aux prises de positions pertinentes qu'il a eu a effectué pendant son règne.

Le chef est le garant de règles définies par la communauté depuis les origines, elles survivent au temps, et leurs longévité sont le gage que cette règle a perfectionné les comportements.

La règle est selon Ptahhotep ce qui permet de dissocier le mal du bien, elle permet au peuple de se diriger dans ce monde ou règne le chaos.

« grandes » et « durables » sont des termes employés pour démontrer que la grandeur d'une règle établie résiste au temps. La règle définie par nos aïeux sur l'abomination de couchez avec ces propres enfants est une règle qui a traversé le temps. D'autres règles, tout aussi vitales et prestigieuses ont souvent perdu de leur influence, non pas du fait de la règle mais de l'iniquité de ceux qui sont censé l'appliquer.

Une règle juste et efficace perdurera pour les hommes justes et épris de bien alors qu'elle deviendra obsolète pour les décadents.

« efficacité » et « précisions » renvoient le lecteur des maximes au fait qu'une règle efficace atteindra avec minutie l'objectif qui a amené ses auteurs a la mettre en application, car une règle répond a un problème donné. Donc une règle bien élaboré aura forcement atteint le but qu'elle s'était fixé.

L'iniquité est le manteau des injustes, de ceux qui ce détournent des lois, et la punition des justes à l'encontre des injustes paraît démesurée et sans fondements pour celui qui fait le mal, car les lois qu'appliquent le juste sont des hérésies pour les injustes. D'ailleurs, ceux qui pratiquent le mal sont en général beaucoup plus nombreux, le mal arrivant toujours à détourner la masse, mais jamais durablement. Le mal s'installe, gouverne mais n'arrivera jamais à corrompre tout le peuple. De tout temps, il y a toujours une minorité qui décide de combattre les injustes, de combattre l'avidité de ces gens qui prennent le pouvoir pour asservir et détruire, pour s'enrichir et pervertir la fonction qu'ils occupent, alors que le juste magnifie et honore sa fonction.

Enfin « transgresse » et « châtier » sont importants dans la compréhension de l'application des lois, la transgression est toujours suivie à un moment ou à un autre du châtiment. Pour les Kémites, l'iniquité sera, au mieux jugée sur Terre, au pire devant le tribunal d'Ausar (Osiris).

Le crime paie un temps, la justice gagne tout le temps.


Conclusion


Le monde actuel en est le parfait reflet, la perversion et la corruption ont gangréné les gens assis à la table des gouvernements, salissant la noble fonction de guide du peuple, de garant des lois et des règles. Ils ont imposé leur règle inique [à leur image], de sorte que la décadence soit devenue légion, que la perversité soit généralisée. Or Pathhotep est un prophète, annonciateur de la fin proche, car le mal règne, mais la fin de l'Histoire est toujours la même, les justes triomphent des démons.

De toutes les époques, des hommes et des femmes de bien, souvent une minorité, étaient les garants des lois, souvent incompris car incompréhensibles pour les masses désorientées. De Garvey en passant à Khalid Muhammad et aujourd'hui Kémi Séba, les plus intègres sont souvent les plus insaisissables, les plus difficiles à cerner par le peuple. Mais l'avenir a toujours montré que leur prise de position était radicale...radicalement en contradiction avec leur époque décadente.


Kwamé Ptahhotep Touré, Institut Shabazz d'Afrothérapie (ISA)

Philosophie urbaine et commentaires des penseurs antiques et modernes

Notre périgrination intellectuelle ne peut en aucun cas nous transporter dans différentes stations sans passer par la philosophie urbaine dont l'un des maîtres-initiateur est Kwamé Ptah-Hotep Touré.

C'est là un privilège que de bénéficier de ses éclairages sur les linéaments de la pensée des auteurs antiques et modernes.

Cette actualisation sotériologique de leurs réflexions fera l'objet de nombreuses et enrichissantes contributions que le philosophe urbain Kwamé Ptah-Hotep Touré ne manquera pas de partager avec nous.

Tout un chacun est invité à interpeller l'auteur afin de créer une dynamique d'intéractivité.

Fari TAHARKA, Institut Shabazz d'Afrothérapie (ISA)

Ayatologie ou l'explication de la révélation


Se plaçant définitivement dans la posture d'expliciter au monde kémite en particulier le sens des signes, nous publierons régulièrement des écrits de Soumaya Sekhmet Fall.

Des écrits qui auront traits à l'ayatologie. D'aucuns se demanderont en quoi consiste cette science? Disons tout simplement que le terme ayat, en arabe, signifie "signe, verset". Par conséquent, l'ayatologie est la science qui a pour but l'étude des signes.

Parce qu'elle [Soumaya Sekhmet Fall] a une véritable acuité, une maîtrise pointue dans ce domaine, nous lui avons demandé de nous faire l'honneur de nous livrer autant que faire se peut quelques écrits sur l'ayatologie cinématographique précisément.

Bien évidemment, c'est là l'occasion pour chacun d'entre nous d'entamer un dialogue autour des thématiques qu'elle aura soulevé.

Fari TAHARKA, Institut Shabazz d'Afrothérapie (ISA)

Théosophie ou le divin savoir des Shabazz

L'Honorable Khalid Abdul Muhammad, nous a enseigné que ce qui différenciait les Justes, les Impéccables, les membres de la tribu de Shabazz des autres populations prenait sa source dans le degré de proximité que ces premiers avaient avec le Savoir (donc forcément avec le savoir-faire et le savoir-être).

L'Originel Homme Noir Asiatic (cette dénomination est expliquée par les afrothérapeutes de l'Institut Shabazz lors des séances du dimanche), bénéficiait d'une supériorité civilisationnelle grâce à ce savoir salvifique.

L'on peut légitimement s'interroger sur la nature de cet enseignement, sur sa forme et son mode transmission.

En quelques mots, sans grand développement (que nous réservons à l'Institut Shabazz), nous pouvons dire que la suprême connsaissance de la tribu de Shabazz se présente sous forme ternaire:

1°) Connaissance de Dieu

2°) Connaissance de soi

3°) Connaissance de l'ennemi

Ce sont les trois connaissances majeures qui ont permis aux Shabazz, à la fois, de maintenir durablement l'unité en leur sein et d'exercer un contrôle phénomonal sur leur environnement médiat comme immédiat.

Fari TAHARKA, Institut Shabazz d'Afrothérapie